Je m'en suis mis plein les yeux, avec des souvenirs à tous les tournants, surtout au début. Me voici près des arceaux:
M'étant entrainé avec la poussette, les filles et les courses (shopping) à mi-chemin; le long du canal de Nottingham donc en terrain plat, je me méfie du parcours de Montpellier et des autres coureurs car ce marathon n'est pas pour débutant. Après 21 km, aux beaux-arts, j'ai toujours le sourire et suis content de courir a mon rythme (10km/h – la vitesse de la poussette).
Une heure après, ça ne rigolait plus avec la longue montée vers le zenith. La cadence a ralenti, mais comme mon entrainement le plus long a été 2 courses de 3h30 pour environ 33 km, je pensais surtout a gérer l'inconnu, la dernière heure de course. J'ai fait ma course les yeux sur le cardiometre, pour être sur de ne pas faire de bêtise. A 3 km de la fin, j'ai encore le sourire, je sais que je vais finir.
1,5km plus loin, en approchant la monté vers Antigone, on voit bien que je suis crevé sur cette vidéo. Et dans Antigone, a 1km de la fin, début de crampe. Etirement, et je marche a reculons dans la montée vers le Polygone – une astuce de montagne. Dans les ruelles plates, je cours en clopinant, dans celles qui montent je suis a reculons. Et ça a marche! J'étais bien content de ne pas s'être arrêté, car cela aurait été très très dur de repartir.
Mon objectif était de courir mon premier marathon, et de finir suffisamment bien pour avoir envie d'en courir d'autres. Mais je tiens a m'entrainer a courir plus vite pour le prochain, car 4h30 ça fait long. (4h45 temps officiel, mais mon cardio/chrono m'indique que j'ai couru 4h30)
Un grand merci a Maman qui m'a encouragé et a pris ces photos.
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